Vos Métiers
Obtenez l'accompagnement, les conseils et les outils nécessaires pour réaliser vos missions.
Obtenez l'accompagnement, les conseils et les outils nécessaires pour réaliser vos missions.
Les établissements financiers sont soumis à de multiples réglementations, émises et contrôlées par des organismes de régulation et autorités de contrôle, au niveau français ou européen.
Banque de France & BCE pour la stabilité financière; ACPR et l'EBA pour la supervision des banques; l'AMF et l'ESMA pour celle des marchés Financiers.
La crise des subprimes en 2007 a semé le doute quant à l'efficacité de la mise en œuvre des réglementations par les acteurs de la Place, et la capacité du secteur bancaire et financier à mesurer son exposition aux risques, ainsi qu'à faire face à une crise de liquidité.
Il s'en est suivi un grand nombre de réglementations nouvelles qu'il appartient aux autorités de contrôle de mettre en place et de faire respecter par les établissements.
La BFI- dite CIB - propose des produits et services à une clientèle internationale d’entreprises, d'institutions financières ou du service public pour mettre en œuvre leur stratégie d’investissement ou financer leurs projets.
Elle y répond par 3 grandes activités interdépendantes.
· Les activités de marché ou Capital Markets, en conseillant ses clients pour identifier les meilleurs placements ou les couvertures les plus adaptées/rentables. Elle peut aussi jouer un rôle d’intermédiaire sur les marchés pour le compte de ses clients.
· Le financement des entreprises ou Corporate Banking, en leur trouvant les financements nécessaires dans leurs besoins de stratégies d’investissement : par exemple, levée de fonds par émission de titres, prêts structurés,....
· La Banque d'investissement ou Investment Banking, en accompagnant ses clients dans leurs besoins de stratégies d’investissement : levée de fonds par émission de titres, conseil en projets M&A, introduction en bourse, augmentation de capital …
La BFI est en constante mutation du fait des crises qui se succèdent, et de la pression réglementaire accrue.
Dans les infrastructures de marché, les acteurs du Post-marché européen assurent la bonne fin des opérations initiées sur les marchés financiers (ie. exécution avec accord sur prix & quantités).
- La chambre de compensation /CCP -tels : LCH, CC&G - a pour objectif de réduire le risque de contrepartie des opérations réalisées sur un marché régulé (Bourse) en se substituant (novation) comme contrepartie centrale à l'acheteur et au vendeur.
- Le teneur de compte conservateur /Custodian - tels: BP2S, SGSS, CACEIS..- tient à jour le portefeuille de Titres de ses clients - investisseurs institutionnels et institutions financières - et leur propose des offres de services complémentaires : Transfer Agent, Prêt/Emprunt de Titres, Pensions (repos), gestion des opérations de change...
- Le dépositaire central / CSD - tels : Euroclear, Monte Titoli..- a pour objectif d'héberger, de tenir les comptes Titres de ses affiliés (custodians) et de gérer le système de règlement livraison (T2S : Target Securities Services) pour dénouer les opérations.
Il y a un enjeu d'harmonisation des pratiques au niveau européen - en réponse à la fragmentation des activités Post-marché - qui impacte l'infrastructure de marché comme l'apport de T2S autour du R/L (Règlement/Livraison).
La délégation croissante de fonctions des sociétés de gestion vers leurs administrateurs de fonds implique une relation partenariale - Au-delà d'un simple back office !
L’accroissement des enjeux règlementaires invite les administrateurs de fonds à proposer aux gérants des offres mutualisées de couverture - Reporting, LCB-FT ...
La délégation du traitement des ordres à des middle offices avancés permet également aux gérants d’avoir une gestion plus dynamique avec une vue "transparisée" de leurs opérations.
La concentration des données de gestion, de distribution, chez les administrateurs de fonds offre un potentiel de développement important de nouveaux services.
C’est la capacité de cette relation à contenir les coûts et générer de la valeur qui permet de servir les nouveaux enjeux de gestion et de distribution de ces activités.
L’apport de la digitalisation des services et de l’innovation permet aux conseillers patrimoniaux de se recentrer sur leur cœur métier qui est le Conseil d’expert pour leurs clients.
De même, les solutions digitales permettent aussi de mieux gérer l’appétence croissante pour les cryptoactifs.
Dans ce contexte de transformation croissante où l’investissement se démocratise, les banques privées ont ainsi la capacité de prendre en charge dans leur portefeuille un type de clientèle moins fortunée en abaissant le seuil d’éligibilité minimum du patrimoine financier.
Cette démocratisation du métier de la banque privée est opérée sans diminution de la qualité de services ou du conseil sur-mesure apporté au client.
Elle s’appuie notamment sur le réseau de la banque de détail pour capter de nouveaux clients éligibles en les faisant basculer vers des offres plus spécialisées et une relation plus aboutie du conseil.
A contrario, d’autres ouvrent leurs portes pour des fortunes plus élevées, contribuant à diviser le secteur en 3 catégories : banque de détail, banque privée et gestion de fortune.
Ces fonctions centrales sont au cœur du pilotage des banques et permettent de répondre aux exigences des régulateurs.
La fonction Finance répond aux besoins de reporting réglementaire, et assure les fonctions de pilotage, de trésorerie et de refinancement.
La fonction Risques permet à la banque d'estimer et de piloter ses risques de toutes natures, en satisfaisant à la régulation prudentielle (comité de Bâle).
La fonction Compliance permet à la banque de s'assurer qu'elle est en conformité avec les différentes législations - embargos, anti-blanchiment, connaissance de la clientèle..
On assiste actuellement à une inflation réglementaire générée par les crises successives, et à l'émergence de nouveaux risques, climatique ou de transition écologique.